
Qui est-elle ?
Originaire d’Asie, la rhubarbe fut ramenée en Europe au XVIe siècle par Marco Polo. A cette époque, ses vertus curatives sont reconnues, notamment sa capacité à soigner les maladies vénériennes, mais sa consommation purement alimentaire reste encore peu fréquente !
Ce sont les Anglais qui nous ont finalement appris à l’apprécier en tant qu’aliment au XIXe siècle. On commence alors à cultiver la rhubarbe en France, s’acclimatant très bien à nos contrées. De nos jours, on la trouve principalement dans le nord et dans l’est de la France, mais on peut très bien la cultiver dans nos jardins, pour peu qu’elle reçoive suffisamment d’eau. Côté saison, elle pousse de façon spectaculaire dès le mois d’avril : en quelques jours, elle peut atteindre jusqu’à 1 mètre de hauteur ! On la retrouve sur les étales jusqu’à juillet.
Mais d’où provient donc ce nom si barbare ?
En cherchant des informations sur l’origine du nom de cette plante, on se rend vite compte que plusieurs histoires s’entremêlent… Une chose est sûre, le mot rhubarbe provient du latin rheubarbarum signifiant littéralement “racine barbare” : soit car elle n’était consommée que par des peuples étrangers, appelés alors “barbares”, soit car elle poussait spontanément et librement sur les berges. Pour d’autres, ce nom proviendrait du grec “rheon” signifiant “qui s’écoule”, par allusion aux effets laxatifs de cette plante… Intriguant non ?
Team Mira, Raspberry ou Holsteiner Blut ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’existe pas une seule variété de rhubarbe mais plus d’une vingtaine ! On les distingue d’ailleurs en 2 catégories, selon leur chair : Les rhubarbes à tiges vertes (comme la Mira, la Raspberry, la Goliath ou la Victoria) et celles à tiges rouges (telles que la Valentine, la Holsteiner Blut ou la Rouge Monarque). Les rouges auront tendance à être plus sucrées que les vertes. On peut également compter une troisième catégorie, celle des rouges et vertes : comme vous l’aurez deviné, elles seront quant à elles plus acides que les rouges mais plus sucrées que les vertes ! Dans tous les cas, la rhubarbe à un goût assez acidulé qui s’utilise à merveille autant dans des préparations sucrées que salées (oui, oui !)
Un précieux allié santé
Peu calorique (21 kcal au 100 g) et riche en fibres, la rhubarbe s’avère être très intéressante pour réguler notre transit intestinal. Les fibres étant également hypotriglyceridémiantes et hypocholestérolémiantes, elles contribuent à la bonne régulation des graisses. Dans notre estomac, les fibres ont tendance à gonfler et permettent donc une plus grande satiété. De plus, elles ralentissent également l’absorption du sucre dans notre corps et nous permettent donc d’éviter les petits coups de pompes de l’après-midi !
Un des principaux atout de la rhubarbe, c’est sa richesse en minéraux ! On retrouve effectivement une grande quantité de calcium, qui participe au bon maintient de notre masse osseuse, mais également des taux intéressants de phosphore et de potassium, qui contribuent à l’équilibre acido-basique de notre corps et au bon fonctionnement de notre cœur et de notre cerveau. Enfin elle contient également du magnésium, indispensable à de nombreuses fonctions de notre organisme, notamment au maintien de notre masse musculaire !
La rhubarbe contient également une quantité importante de polyphénol et de bêta-carotène, en particulier lorsqu’elle est cuite ! Ces dernières sont des molécules antioxydantes que les végétaux produisent naturellement pour se protéger des agressions extérieures comme les UV, les champignons, ou encore les insectes. Pour nous, elles auront pour action de nous protéger des radicaux libres qui agressent nos cellules. Elles participent également à renforcer notre système immunitaire !
Vous l’aurez compris, la rhubarbe se révèle être un allié santé de taille. Elle est donc à consommer sans modération !
La petite anecdote …
Vous connaissez la tarte à la rhubarbe, mais avez-vous déjà entendu parler du vin de rhubarbe ?
Eh oui, on peut également consommer cette plante en apéritif ! Vous pouvez trouver du vin de rhubarbe directement chez des producteurs ou encore en boutique spécialisée. Vous pouvez même le fabriquer vous-même !
Comment utiliser la rhubarbe en cuisine ?
Elle se déguste cuite et s’accorde très bien avec l’amande, la fraise, la poire ou la pomme. Pour les plus audacieux, vous pouvez la cuisiner dans vos plats de viande ou de poisson !
Vous pouvez l’éplucher (comme une carotte) si ses tiges sont très grosses ou filandreuses. Taillez ses extrémités sèches puis coupez le reste en petits morceaux ou tronçons. Ensuite, il vaut mieux la faire dégorger quelques minutes dans un saladier avec du sucre avant sa cuisson.
Quelques exemples de cuisson pour la déguster seule, accompagné de fromage blanc ou encore à incorporer dans vos recettes de gâteaux préférés :
- Saupoudrez la rhubarbe de sucre et faites-la dorer au four pendant quelques minutes jusqu’à sa caramélisation.
- Dans une casserole, faites-la mijoter, à couvert pendant 15 à 20 minutes. La cuisson est bonne lorsque les tronçons commencent à se désagréger.
Pour ce qui est des feuilles, attention ! Elles sont toxiques et ne sont donc pas comestibles, la faute à l’acide oxalique présent dedans. Mais alors, que peut-on bien faire avec ? Si vous faites partie de la team anti-gaspi, il se pourrait bien que vous trouviez vos réponses dans notre prochain article…
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