
Vous le savez, chez Rutabago nous avons choisi la Bio pour de nombreuses raisons : de ses bienfaits pour la santé en passant par ses pratiques culturales raisonnées et respectueuses de l’environnement…nous sommes convaincus qu’elle doit redevenir la norme agricole de demain ! La démocratiser, fait donc parti de nos priorités.
La FNAB, ça vous dit quelque chose ?
Si vous êtes engagée dans la Bio, vous la connaissez peut-être : Depuis 1978, cette organisation de producteurs Bio a pour but de promouvoir l’agriculture biologique jusque dans l’assiette.
Elle est présente dans toutes les régions de France à travers des groupements d’agriculteurs engagés : il en existe environ 90.
Leur rôle est d’accueillir les nouveaux, d’apporter du soutien et des conseils techniques et de défendre le cahier des charges de l’Agriculture Biologique.
Si la FNAB est surtout une association de producteurs au départ, il y a aujourd’hui entre 10 et 20 salariés par région, selon la part de surface convertie à la Bio. Les régions Rhône-Alpes et la Drome sont par exemple des régions assez avancées dans la Bio.Si il y a des régions moins avancées que d’autres, c’est parce qu’il y a des freins qui sont parfois historiques ou politiques, ce n’est pas forcément une question de surface. La mission de la FNAB est justement de s’entraider, informer et se développer.
Loïc, de producteur à administrateur nationale de la PAC
Producteur depuis 2012, il a repris a ferme familiale laitière en Normandie.
Convaincu de l’importance de l’agriculture biologique, il a engagé la transition à la Bio dès son installation, avant de décider de se déspecialiser pour faire des céréales, des vaches à viande, des légumineuses et des pommes de terre en s’adaptant à la demande : « En tant que producteur, je pense qu’il faut faire valoir ce qu’on sait faire de mieux, mais qu’on peut le faire en préservant l’environnement. »
Loïc est à la FNAB depuis 2 ans : d’abord comme adhérent dans son groupement régionale, puis comme représentant Normand du conseil d’administration de la FNAB et, aujourd’hui, il est l’administrateur nationale de la Politique Agricole Commune.
La PAC, c’est le gros budget de l’Europe, elle représente tous les ans 10 milliards d’aide aux agriculteurs (tous confondu).
Jusqu’ici, la part d’aide pour la Bio était de 2 à 3%. Son souhait est de multiplier cette part par 3 ou 4 pour avoir 10% dédié à la Bio. Car comme il nous l’a expliqué, aujourd’hui, 2 à 3% ne sont pas suffisants pour engager des changements. Il faudrait au moins respecter l’ambition 2022 de l’European Green Deal et, pour le moment, nous en sommes encore loin.
Son avis de spécialiste de la Bio
« La bio ce n’est pas une histoire de bobo engagé, il y a une vraie réflexion derrière tout ça. Même au niveau nutritif, c’est bien plus intéressant, c’est une réalité technique, pas juste une mode.
Tout d’abord, elle est le seul model agricole qui est totalement contrôlé sur tous les plans : le logo AB est crédible et méritant. Il y a de grands effets positifs à la fois sur la santé que sur l’environnement ce qui permet même des économies à long terme. Tout cet ensemble est assez cohérent du sol à l’assiette. »

Chloé participe au changement
Voici Chloé, notre assistante chef de produit.
Chloé a étudié l'agriculture et ses enjeux en école d'ingénieur agro-alimentaire et s'est spécialisée dans le management des projets pour l’innovation.
Un double bagage qui fait d'elle une Rutavore avertie et passionnée ! Avant de nous rejoindre, elle a eu l’occasion de faire un stage en maraîchage bio, une expérience marquante qui l’a confortée dans l’idée qu’elle se faisait de la Bio : elle a aujourd’hui à coeur d’encourager l’agriculture biologique car, pour elle, c’est plus qu’un simple cahier des charges, c’est un mode de production plus vertueux de l’environnement : « L’alimentation c’est la base de tout et il se passe tellement de choses du champ à l’assiette, on peut avoir autant d’impacts positifs que négatifs et la bio c’est une façon d’avoir un impact positif sur notre santé et l’environnement. »
C’est pour cette raison qu’elle a décidé de signer la pétition « La bio pour tous » !

La pétition « la Bio pour tous »
La FNAB se mobilise pour une politique alimentaire bonne pour notre santé, l’environnement, les agriculteurs et nos enfants !
La pétition arrive dans un agenda très serré car elle tombe pendant le plan stratégique nationale : chaque état membre va devoir établir ce plan et prendre des mesures en décidant, par exemple, du budget à mettre pour la conversion à la Bio.
Et comme la pression sur le ministre de l’agriculture de la part des gros groupes industriels est là, la FNAB veut se positionner en demandant les capitaux pour développer la Bio, la pénériser, la transmettre et la rendre accessible.
La volonté de la FNAB, c’est aussi d’exiger au moins 50% d’ingrédients bio dans les cantines et généraliser le tarifs social dans ces cantines pour que tous les enfants de France puissent avoir accès à la Bio. Elle souhaite également augmenter l’exigence du cahier des charges et développer un label : Bio, Francais et Equitable d’ailleurs (le BFE), notamment pour encourager la rémunération juste des producteurs.
Comment participer au changement ?
La réponse de Loïc est simple : « Il faut déjà en parler ! »
Avoir du plaisir à manger, c’est aussi avoir du plaisir à constater que ce que l’on mange à eu un impact positif sur tous les plans : en se renseignant et en faisant preuve de curiosité pour tout ce que l’on consomme, on peut changer la donne !
De part ses pratiques culturales, l’agriculture Bio peut être une solution à beaucoup de problème, elle pourrait même combattre le type de problème sanitaire que l’on rencontre aujourd’hui.
Et si vous aussi vous voulez la rendre plus accessible, faites comme Chloé, signez dès maintenant la pétition pour participer au changement.
La Bio de demain se dessine maintenant !